La Transhumance au Tyrol

La vache tyrolienne, ou plutôt les vaches tyroliennes, car il existe plusieurs races dont deux sont très représentées : la « braunvieh » (brune), et la « grauvieh » (grise) passent pratiquement 8 mois à l’étable. Soyez certains qu’elles apprécient à leur juste valeur les vacances en altitude qui leur sont offertes chaque année aux alentours du 15 juin. Cet animal est parfaitement adapté au terrain, de robuste constitution et donne une excellente qualité de lait. Son bon caractère, son aspect débonnaire et le bruit des sonnailles la font aimer de tous. C’est sur les prairies verdoyantes, à la limite supérieure des forêts que la vache trouve une nourriture digne d’un restaurant étoilé : pas de grandes quantités mais avant tout une qualité supérieure, un fourrage agrémenté du parfum de mille fleurs alpestres. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, cela permet au paysan de réaliser une substantielle économie de fourrage, lui qui garde le bétail à l’étable pendant une grande partie de l’année, en raison des conditions particulières de la vie en montagne. A cette époque, dans les fromageries d’altitude, sont alors élaborés les meilleurs fromages de l’année : les « bergkäse » d’été, tellement parfumés, que l’on peut affiner jusqu’à 10 mois. L’automne ne serait sans doute pas l’automne sans la transhumance. Lorsque le bétail redescend dans les vallées pour retrouver l’étable, la tradition veut que cela soit célébré lors de nombreuses fêtes, souvent accompagnées de processions, de fanfares et de stands de produits régionaux. Le cou des animaux, en particulier des meilleures laitières, est alors garni de cadres en bois garnis de fleurs, mousses, lichens et chardons récoltés là-haut. Jadis on garnissait aussi le cou des vaches lors de la montée à l’alpage. Cette ancienne tradition trouve ses origines dans les croyances religieuses : on estimait alors que ce déguisement pourrait les protéger du diable, incapable de les reconnaître ! Certains animaux sont parfois ornés d’images religieuses, de maximes ou d’un miroir, signifiant que la vache était la reine de son alpage. Les plus belles et lourdes cloches sont alors amenées des fermes afin d’être portées par les animaux. Certains colliers brodés précieux se transmettent de génération en génération. Les alpages étant parfois très éloignés des vallées, le retour constitue parfois une épreuve longue et difficile autant pour les vaches pour les familles des paysans, toujours accompagnés des jeunes et de chiens impitoyables pour celles qui s’écartent du troupeau ! Heureusement qu’au village, tout ce petit monde trouvera de quoi se restaurer : pain, beurre, speck (lard fumé, grande spécialité tyrolienne), Schnaps et bière seront évidemment de la fête. Au Tyrol, la transhumance rime avec une bonne ambiance et résulte d’une très ancienne tradition paysanne qui se perpétue encore heureusement parmi les jeunes générations très attachées à leur terre. Ceci enthousiasme aussi bien entendu les visiteurs !

Tyrolean cow, or rather the Tyrolean cows, as there are several races including two very reprsentes: Braunvieh (Brown), and grauvieh (gray) spend almost eight months ltable. Be certain what apprcient fair value holidays altitude available to them each year around 15 June. This animal is perfectly adapted to the terrain, physically robust and gives excellent quality milk. His good character, his dbonnaire appearance and the sound of bells are the love of all. This is the green meadows, the upper limit of the strengths that the cow is a food worthy of a restaurant toil: no big quantities but above all a superior quality, forage agrment perfume of alpine flowers thousand. And as happiness never comes alone, it allows the farmer to raliser substantial economy of forage, who keeps livestock ltable for much of lanne, due particulires conditions of life in the mountains. At this time, in cheese altitude, then labors are the best cheese lanne: the bergkse dt, so much perfume, that one can refine up to 10 months. Autumn probably would not autumn without transhumance. When the livestock back down into the valleys to find ltable, tradition dictates that it be celebrated at numerous festivals, often accompanied by processions, bands and booths regional products. The neck of the animals, especially the best laitires, then topped with wooden frames decorated with flowers, mosses, lichens and thistles rcolts the above. Formerly also garnished neck cows when riding lalpage. This ancient tradition is rooted in religious beliefs: it was estimated that this dguisement could protect them from the devil, unable to recognize them! Some animals are sometimes religious ORNs of images, or maxims of a mirror, meaning that the cow was the queen of his pasture. The most beautiful and heavy bells are then brought to farms DTRE doors by animals. Some brods precious necklaces are transmitted from generation to generation. The pastures as sometimes very loigns of valleys, return sometimes a long, hard evidence as to the cows to the families of peasants, always Accompanied young and ruthless dog scartent those of the flock! Fortunately quau village, all these people will find something to eat: bread, butter, speck (smoked bacon, large Tyrolean specialty), schnapps and beer will be obviously to the feast. Tyrol, transhumance rhymes with a good atmosphere and dune rsulte very old country tradition that still perpetuates happily among younger generations very fasteners their land. This enthusiasm also of course visitors!